Carte blanche à la jeune création

Sur une île qui pourrait ressembler à la Bretagne ou à l’Irlande, une île à l’ouest, vivent Pierrot et sa soeur Élie. Un soir, Pierrot monte sur l’escabeau qui fait face à la mer, dans le jardin de la maison familiale, comme il le faisait petit, pour observer le ciel. Ce soir-là cependant, il ne redescend pas, pas plus que les jours qui suivent. La pièce commence là, alors que la vie s’organise autour de lui, et c’est ce moment que choisit Perdita pour débarquer sur l’île. Elle vient de quitter Paris et ses études sans prévenir personne, et pour elle comme pour Pierrot et Élie, cette rencontre est l’occasion de respirer un peu plus largement. Perdita est une pièce sur le passage à l’âge adulte et ses difficultés, mais c’est aussi une histoire d’amour, ou des histoires d’amour, fraternel, amoureux, amical… Perdita raconte ce moment où l’on se sent perdu, ce moment dont les plus âgés se souviennent, que les plus jeunes idéalisent parfois, et qui peut paraître insurmontable quand on le vit.

​

Une pièce écrite par : Anaïs Cros et Damien Naël. Mise en scène : Anaïs Cros. Chorégraphe : Alex Gachet. Avec : Damien Naël, Constance Bouyer, Alex Gachet, Ema Lacroix, Théo Lima. Créatrice lumière : Emma Old. Composition musicale : Octave Cros

Pourquoi l’existence de l’âme est-elle une évidence pour les uns et une pure invention pour les autres ? Les religions et l’art ont beaucoup étudié l’âme. Les philosophes également. Même la science a tenté de comprendre cette composante. Pour autant, elle reste un mystère. Alors, le mieux c’était de demander directement à une âme de venir nous dire elle-même qui elle est, d’où elle vient, pourquoi elle est là, de nous raconter son voyage dans le temps qui n’a pas de temps et dans des mondes sans frontière. Pour que, plus jamais, les hommes ne puissent dire : c’est quoi une âme ? L’idée n’est pas de percer le mystère mais avoir le point de vue de l’intéressée, comme on dit…

​

Pièce écrite par : Sama. Mise en scène (pour les deux pièces) : Ysmahane YAQINI. Avec pour la pièce « Voyage d’une Âme » : Ysmahane YAQINI. Avec pour la pièce « Le Coeur Universel » : Adel BENCHIKH. Création lumière : Aleth DEPEYRE. Scénographie : Laurent MACHEFERT. Création sonore : Julius TESSARECH

Notre époque est tellement pauvre d’amour qu’il est indispensable d’en parler de mille et une manière. Le personnage, appelé le Coeur Universel, nous livre dans ce spectacle un message précieux. C’est un conte, où des hommes montent chercher l’Amour qui attendait d’être redescendu sur Terre afin que les «hommes d’en bas» deviennent des «hommes d’en haut » …. C’est une invitation au voyage dans notre ciel intérieur pour se rendre compte qu’il est peut-être temps de cesser de chercher l’amour à l’extérieur et de décider d’ÊTRE l’Amour.

​​

Pièce écrite par : Sama. Mise en scène (pour les deux pièces) : Ysmahane YAQINI. Avec pour la pièce « Voyage d’une Âme » : Ysmahane YAQINI. Avec pour la pièce « Le Coeur Universel » : Adel BENCHIKH. Création lumière : Aleth DEPEYRE. Scénographie : Laurent MACHEFERT. Création sonore : Julius TESSARECH

Diaspora, duo chorégraphique de 30 minutes, raconte les départs forcés des danseurs, et plus généralement des artistes, de leur pays d’origine afin de s’épanouir artistiquement dans un autre. La création raconte le prix d’un tel choix, qui est de sans cesse être proie à des doutes et faire face à des difficultés, tandis que la sensation d’abandon de son héritage nous submerge. La pièce témoigne de ces parcours, qui, pourtant pleins d’embuches, finissent par créer un être réinventé, enrichi de deux cultures et de multiples expériences, même si la nostalgie de leur pays d’origine demeure.

​​

Chorégraphie : Domiziana Assou, assistée de Diana de Paoli. Artiste-interprètes : Domiziana Assou, Diana de Paoli. Musique : création originale par Guy Assou accompagné par la chanson populaire «secuta secuta» de Paolo Buonvino.